Bergues

Circuits: Balades de Charme et Nature et Histoire

Circuits réalisés avec le concours de l’Office de Tourisme de Bergues et du Comité Départemental de la Randonnée Pédestre
Deux circuits en un à la découverte des richesses patrimoniales, architecturales et historiques de la ville fortifiée de Bergues. Ce circuit compilé conviendra parfaitement à des familles accompagnées de jeunes enfants. Certains passages dans les remparts nécessitent le port de bonnes chaussures. Prudence toutefois aux traversées de routes.
Profil et coordonnées du circuit:
Circuit Balade dans Bergues - Bergues
Le parcours du circuit =  8km - 2h30
Alt mini =  0 m - Alt maxi =  19 m
Dénivelé positif =  39m - Dénivelé négatif =  39 m
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Départ parking du marché aux Bestiaux - Bergues
Longitude = 2° 25' 59.87" E - Latitude = 50° 58' 00.148" N
Altitude =  4 métres
Votre itinéraire jusqu'au point départ

Indiquez votre position ci-dessous

Adresse

Localité

Code Postal

Pays


Bergues

Circuit Balade dans Bergues

Départ : Bergues, place du marché aux bestiaux

1 Quittez la place du marché aux bestiaux (sculpture de vache flamande par R. Vandromme) et dirigez vous vers le Beffroi. (47 m de haut, carillon de 50 cloches). Passez à sa droite et suivez la rue de la Gare. Au niveau de l’église St-Martin (porche du 16e s), empruntez la rue du Cheval Blanc. Place St-Victor (fontaine en fonte des Trois-Grâces). Continuez à droite rue St-Victor puis suivez la rue du Mont de Piété. Passez devant le Mont de Piété (musée municipal).

2 Poursuivez par la rue du Pont de Saint-Jean et, sans emprunter le pont, longez par la droite le quai des Maçons. Notez les maisons datées de 1597 et 1954, deux « soeurs » à 400 ans d’écart, la maison des ingénieurs du Roi (XVIIIe s.), ainsi que l’écluse du Canal Intérieur.

3 Grimpez aux remparts intérieurs. Croisez la tour Guy de Dampierre, dite tour Rouge (1286).

4 Descendez sur la rue du Quai, prenez à droite, puis longez à gauche le quai du Port. Vue sur la poudrière du Rivage (1695), le canal de Dunkerque et les bastions intérieurs.

5 Porte de Dunkerque. Sans la franchir, continuez en face le long des remparts. Croisez l’ancienne caserne Leclaire (1732), la porte de Bierne, la tour Neckerstor (entrée du canal souterrain) et la poudrière du Moulin.

6 Tournez à droite et passez la porte de Cassel (à pont-levis) et rejoignez à gauche la tour des Coulevriniers par l’extérieur des remparts. Après le passage sous la tour, longez à droite les arcades jusqu’au pied de la tour des Faux-Monnayeurs. Y monter (point de vue) puis en redescendre de l’autre côté.

7 Descendez sous la tour et virez à gauche entre les tours du XIIIe s. et le théâtre de verdure. Franchissez la brèche et rejoignez le bastion Saint-Pierre. Entrez et grimpez en haut des remparts. Continuez à droite. ? (Vous quittez le circuit « une Balade de charme »)

8 (Vous entrez dans le circuit « Nature et Histoire) Au pied des remparts, cheminez tout droit. Longez à gauche le fossé entourant les fortifications (bien suivre le balisage). Rejoignez l’avenue (de la Liberté).

9 Empruntez cette rue le long du trottoir, montez à gauche 5 marches puis poursuivez à gauche par le haut des remparts. Contournez la maison de retraite.

10 Quittez le chemin de ronde à droite, montez l’escalier et traversez la rue pour entrer à nouveau dans le jardin public. Traversez-le pour retrouver la rue (Félix Baert). (Vous quittez le circuit « Nature et Histoire) Entrer dans le parc de l’abbaye St Winoc, contourner les édifices et rejoignez le point 11.

11 (de nouveau sur le circuit « Nature et Histoire) Suivez alors à gauche l’avenue des Postillons, traversez puis un peu plus loin, passez sous la poterne et retrouvez- vous à nouveau à l’extérieur des remparts. Poursuivez à gauche en suivant bien le balisage.

12 Traversez avec prudence la Route (d’Hondschoote), dirigez-vous vers le camping en face, franchissez le pont (de Bergues). Dans le virage, quittez la rue Vauban pour les remparts en face et rejoignez la porte aux Boules.

13 Franchissez le pont et longez à gauche le canal du Roi. Vous pourrez apercevoir de nombreux oiseaux d’eau sur cette partie d’itinéraire (héron cendré, gallinule, poule d’eau…)

14 Quittez le canal du Roi à gauche, croisez les terrains de tennis, le camping et aboutissez au pont (de Bergues). Franchissez-le, traversez avec prudence la route et virez en bas à droite sous le Passage de la Jardinière. Continuez par la rue du Coq.

15 Empruntez tout droit, décalée à droite, la rue Jean Mermoz, prenez à droite la rue Léon Claeys, retrouvez la place de la république. Repassez devant le Beffroi et retrouvez un peu plus loin le parking du départ.


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Site Web de la ville
Bergues

Corsetée d’une enceinte de 5300 mètres, Bergues domine la plaine maritime des moëres du haut de sa colline. C’est là que s’installèrent les premiers colons et que furent élevées les premières fortifications au IXè siècle. En 900, Baudouin II le Chauve, comte de Flandre, y fit transporter les reliques du moine évangélisateur Saint Winoc et établit un chapitre de chanoines qui devint, en 1022, une communauté bénédictine, à l’origine du monastère de St Winoc, édifié sur le mont Groënberg, le mont vert... [Lire la suite]
La cité fut appelée Bergues-Saint-Winoc jusqu’à la Révolution, qui fut fatale à l’abbaye. Il n’en reste qu’un portail du XVIIIè siècle et les deux tours du XIè siècle, la tour bleue et la tour pointue, rebâtie en 1812.

La position de Bergues à la limite des Flandres et du Royaume de France et son rôle de place forte en font une ville âprement disputée et victime à maintes reprises de pillages, d’incendies et de sièges dévastateurs. L’enceinte érigée par Baudouin II le Chauve n’eut de cesse d’être étendue et renforcée. C’est Philippe II le hardi qui lui donna sa forme caractéristique de huit allongé en intégrant les fortifications de l’abbaye. C’est également lui qui, par son ordonnance de 1403 cédant les terres « extra-muros » aux communes voisines, empêcha la ville de s’étendre. De nouvelles modifications au système défensif furent apportées aux XVè et XVIè siècles, notamment sous la domination espagnole. Après le rattachement définitif de Bergues à la France par le Traité d’Aix-la-Chapelle en 1668, Vauban révisa le système dans son ensemble et ajouta portes et bastions ainsi qu’un système de canaux et de fossés inondables. Aux XVIIIè et XIXè siècles, la défense de la ville, déjà fort efficace, fut encore améliorée. Témoins de toutes ces époques, les portes monumentales d’Hondschoote, de Dunkerque, de Bierne et de Cassel s’ouvrent sur la ville.

Blotties entre les murailles, des rues sinueuses bordées de demeures anciennes aux façades de briques jaunes et de vastes places confèrent à Bergues son charme. Si la Première Guerre mondiale épargna la ville, la Seconde la ruina à 80%.

Le beffroi des XIVè et XVIè siècles passait pour être le plus beau du Nord avant d’être dynamité par les Allemands en 1944. Moins ouvragé que le précédent, mais s’en inspirant, le beffroi moderne a été construit entre 1958 et 1961. Son carillon de 50 cloches égrène les heures. C’est le même architecte qui releva l’église Saint Martin, chef-d’œuvre de la Renaissance.

Miraculeusement épargné par les bombardements, un édifice à haut et large pignon s’élève près de l’église. C’est l’ancien Mont de Piété, édifié en 1633 et qui a fonctionné jusqu’en 1848. Le musée municipal, installé là depuis 1953, possède une partie des collections de l’abbaye et de beaux tableaux de maîtres flamands, Van Dyck, Jan Breughel, italiens et français comme Georges de La Tour.

Cette ville au périmètre immuable essaya par le passé de rivaliser avec Dunkerque et garda jusqu’à la Révolution un rôle administratif et judiciaire. Petit port fluvial à la jonction du canal de Bergues à Dunkerque et du canal de la Colme reliant Furnes à Watten, la ville bénéficie d’un bon réseau routier. Si brasseries et malteries ont disparu, la ville drapière d’autrefois perpétue sa vocation agricole et marchande et la Foire agricole des Rameaux s’y tient depuis le Moyen-Age. Aujourd’hui, cependant, les emplois du secteur tertiaire sont majoritaires.

Fidèle à ses traditions, la ville a conservé de nombreuses spécialités culinaires, dont le pot’de vlesch, la saucisse de Bergues, et, surtout le fameux fromage de Bergues. Parmi les nombreuses festivités qui animent la ville, le carnaval offre l’occasion de sortir au géant « L’électeur de Lamartine ». Il fut créé en 1913, en hommage au poète mâconnais, député de Bergues entre 1833 et 1839 et qui composa dans une chambre de l’auberge de la Tête d’or, « La réponse à Némésis ».
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Eglise St Martin de Bergues

L'église de St-Martin,située au centre géométrique de la première enceinte de la ville,est une ancienne hallekerque (église à trois nefs égales). Elle a été fondée au XIII° siècle par Baudouin-Le-Chauve, comte de Flandre, et rebâtie au XVI°,après le sac de la ville de 1558 par les troupes françaises et les troubles religieux (Guerre des Gueux)... [Lire la suite]
On y remarque encore le maître-autel , sculpté dans le marbre et d'une hauteur colossale , les sculptures du buffet de la sacristie et de la chaire à prêcher , les ciselures d'une chasse d'or et d'argent représentant les principaux miracles de St-Winoc, les douze apôtres et leurs marty res, peints sur cuivre par Vanhoeck, une cène d'Otto- venius, un Moïse faisant jaillir l'eau du rocher, toile de grande dimension par De Visch.
L'église de St-Martin avait, en 1792, un revenu de 193 livres. 2 sols. 7 deniers. produit du loyer de 19 mesures et 17 verges de terres situées à Oostcappel, Coudekerke, Aremboutscappel , Pitgam et Quaedypre, de 49 liv. et 10 s. provenant de dîmes, de 857 liv. 78 s. arrérage de rentes, et de 689 liv. 15 s. loyers de six maisons.
L'église St Martin a été profondément meurtrie au cours de la dernière guerre (incendie en mai 1940 par les Allemands et dynamitage de la tour par l'occupant le 16 septembre 1944, jour de la libération de la ville).
Reconstruite à la fin des années 1950 par Gélis, elle n'a malheureusement pas été reconstruite sur son plan initial et seules quelques parties anciennes subsistent : transept sud (classé Monument Historique) et le portail sud.
A l'intérieur, de beaux vitraux de Ingrand et Bertrand se marient admirablement avec la teinte de la brique laissée à nue. A remarquer également, l'original chemin de croix, oeuvre de Champilou.
Un orgue Muller remplace désormais dans le transept le grand Cavaillé-Coll qui, jusqu'à l'incendie de l'église en 1940, occupait tout le fond de l'église
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